Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
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Nicolas Dupont-Aignan face aux étudiants montpelliérains

25/10/2011 15:39

Nicolas Dupont-Aignan face aux étudiants montpelliérains


Nicolas Dupont-Aignan a répondu à l’invitation des étudiants de droit et de sciences politiques de Montpellier 1 pour une conférence sur le thème : "l’UE : stop ou encore ?". L’occasion de dénoncer la caricature et les politiques économiques et sociales de dirigeants qui sont les véritables fossoyeur de l’idée européenne.

Conférence de Nicolas Dupont-Aignan à Montpellier par dlrtv

http://www.debout-la-republique.fr/Nicolas-Dupont-Aignan-face-aux.html






Pourquoi la libéralisation fait monter les prix

24/10/2011 15:53

Pourquoi la libéralisation fait monter les prix


Il y a une dizaine d’années, on nous vendait la libéralisation des services publics comme un moyen de faire baisser les prix. Mais depuis, on constate qu’au contraire, les prix ont largement tendance à progresser, démontant l’argument principal des tenants du recul de l’Etat.
Un problème d’économie d’échelle
Il ne s’agit pas de remplacer un dogmatisme par un autre. Si la libéralisation n’est pas la solution dans bien des domaines, tout ne relève pas non plus du service public. Et si le marché a ses imperfections, l’Etat les a également. Néanmoins, pour de nombreux secteurs économiques, il est plus pertinent de les conserver dans le giron de l’Etat. C’est le cas pour les « monopoles naturels », les secteurs qui nécessitent d’énormes investissements qui conduisent à des oligopoles.
Cela concerne l’électricité, le courrier ou du transport ferroviaire. Dans ces domaines, il serait totalement absurde de créer deux réseaux parallèles. Mieux vaut un seul réseau pour générer des économies d’échelle. C’est pour cela que les eurocrates veulent privatiser uniquement la distribution tout en imposant des règles ubuesques pour essayer d’assurer de la concurrence sur un tout petit morceau de la chaine de valeur. Mais en fait, le maintien de services publics a plus de sens.

Un problème de profits et de publicité

 


En effet, ce que l’on voit dans le cas de la privatisation des services publics est presque systématiquement une hausse des prix et une baisse du service aux clients. La raison est assez simple. Si on privatise et met en concurrence des entreprises de distribution d’électricité, outre la perte d’économie d’échelle, on rajoute des dépenses de publicité et de commercialisation pour assurer la concurrence, et une exigence de profits plus élevés des marchés par rapport à l’Etat.
Résultat, les gains de productivité qui peuvent être réalisés par le privé (il faut le reconnaître), sont souvent largement compensés par ces trois leviers. Résultat, comme on a pu le voir avec les renseignements téléphoniques, les prix se sont envolés et le service s’est détérioré. Les seuls qui en ont profité sont les chaines de télévision qui ont empoché les dépenses publicitaires. Bref, dans bien des cas, la privatisation se fait au détriment du service public.

Un problème d’incertitude

 


Il y a un troisième facteur d’augmentation des prix qui vient de l’incertitude qu’apportent la concurrence et la privatisation. En effet, elles apportent une incertitude qui peut décourager les investissements à long terme. Peut-on imaginer une seconde un EDF privé investissant aussi lourdement dans le nucléaire ? Le capitalisme actionnarial n’est pas toujours le plus efficace car il est beaucoup trop soumis aux humeurs des marchés et des résultats trimestriels.
Un autre secteur offre un exemple très parlant. Il y a vingt ans, l’agriculture était protégée par des prix minimums et l’Europe produisait des excédents. Si cette situation n’était pas sans poser de problème, les prix étaient beaucoup plus stables. Et si la libéralisation a d’abord fait baisser les prix, dans un second temps, l’incertitude sur le niveau des prix retarde les investissements, freinant la capacité de production, et in fine, fait monter les prix comme nous le constatons.
Bref, la libéralisation et la privatisation ne sont pas forcément les solutions. Les services publics à la Française ont beaucoup plus de sens sur bien des domaines. Malheureusement, Jacques Chirac et Lionel Jospin les ont sacrifiés sur l’autel de leur foi européenne.
Laurent Pinsolle





La revanche de Philippe Séguin

24/10/2011 14:35

La revanche de Philippe Séguin


Vendredi, Maurice Szafran, directeur de Marianne, qui débattait avec Natacha Polony sur iTélé, nous a gratifié d’un superbe aveu. Il s’est moqué de « tous ces gens intelligents », parmi lesquels il semblait s’inclure avec humilité, qui nous avaient expliqué lors de l’adoption du traité de Maastricht, qu’il n’était nul besoin d’accompagner une union monétaire de la création d’un Etat, fédéral en l’occurrence. Ce faisant, ces fameux « intelligents » avaient, selon l’éditorialiste, commis une erreur historique dont les résultats étaient aujourd’hui sous nos yeux à tous.

Szafran a raison. Cependant, nous ne saurions, pour notre part, en rester là. Ce que l’éditorialiste nous dit aujourd’hui, Philippe Séguin l’a dit à la France il y a un peu plus de dix-neuf ans. Il nous l’a expliqué, dans son fameux Discours pour la France, prononcé à l’Assemblée Nationale dans la nuit du 5 au 6 mai 1992, alors qu’il défendait une exception d’irrecevabilité. Il l’a redit le lendemain dans un débat animé par Anne Sinclair qui l’opposait au ministre des affaires étrangères Roland Dumas, je le cite de mémoire : « Cette Europe est une Europe à vocation fédérale. L’expression figurait dans le texte de base. Vous avez choisi de le retirer pour n’effrayer personne. C’était la cerise sur le gâteau. Vous avez enlevé la cerise mais le gâteau est toujours là ! ». Quelques mois plus tard, face à François Mitterrand, Philippe Séguin récidivait. Il rappelait que la monnaie unique ne pourrait pas fonctionner si elle n’était pas assise sur un Etat fédéral et le Président niait, remportant, de l’avis de tous les « gens intelligents », ce fameux débat à la Sorbonne.

Ce que Séguin reprocha, dans cette campagne, à la plupart des partisans du oui, c’est de ne pas annoncer honnêtement la couleur. Selon lui, le débat aurait dû porter non pas seulement sur l’union monétaire1, mais sur la vocation de la France -et de tous les autres peuples signataires du traité- à transférer leur souveraineté à un Etat fédéral alors qu’il n’existait pas de peuple européen. Je ne pense pas me tromper en écrivant que si tel avait été le cas, l’issue du référendum aurait été radicalement différente. De toute évidence, François Mitterrand pensait la même chose.

C’est toute l’histoire de la construction européenne « à la Monnet ». A chaque fois, on réclame une « avancée » pour réparer les « insuffisances » de « l’avancée » précédente. Là encore, le Séguin de la campagne référendaire de 1992 dit tout : « On nous raconte que sans Maastricht, le marché unique est dangereux. Lorsqu’on nous a demandé d’adopter ce dernier, je ne me souviens de personne qui nous ait dit : vous allez voter pour un traité dangereux. » Ne soyons donc pas dupes. On nous raconte, pour la énième fois, la même histoire, afin de nous faire avaler in fine ce qu’on a toujours voulu que nous avalions, refusant même le TCE qui constituait une étape intermédiaire, les fameux « Etats-Unis d’Europe ».

Qui était donc le plus intelligent en 1992 ? Maurice Szafran, comme Claude Allègre et bien d’autres, rendent aujourd’hui hommage à Séguin ou à Chevènement, lequel mena le même combat. Mais que n’a t-on pas dit à l’époque de ces deux-là ? Je me souviens avoir écrit au journal de Szafran, L’Evènement du Jeudi2, pour protester parce que les partisans du non y avaient été dépeints comme des dinosaures. Jacques Julliard, aujourd’hui éditorialiste à Marianne, mais qui écrivait au Nouvel Obs, avait surnommé quant à lui Séguin « L’ours préhistorique ». Charmant3

Et bien que ce débat sur la nécessité d’un Etat fédéral ait lieu. Qu’il ait lieu et qu’on vote, à la fin. En France, en Allemagne, partout en Europe. Nous nous plierons au résultat comme en 1992. Nous nous plierons au résultat comme Nicolas Sarkozy, le PS et la presse unanime ne le firent pas en 2005. Mais, cette fois-ci, nous ne nous laisserons pas faire si nous gagnons. Il n’y aura pas d’Europe fédérale, et nous retrouverons notre monnaie nationale.

Chiche ?

  1. La fameuse PESC (politique européenne de sécurité commune) conservait peu ou prou une substance intergouvernementale et il ne la combattait pas, ou en tout cas avec la même ardeur.
  2. Qui me publia, d’ailleurs. L’esprit Jean-François Kahn flottait dans l’hebdo.
  3. Quant à Maurice Szafran, juste après avoir reconnu l’erreur des « intelligents », il se laisse aller à qualifier les partisans de la sortie de l’euro de « fous furieux ». Quel dommage, après ce témoignage de lucidité !

http://www.causeur.fr/la-revanche-de-philippe-seguin,12579






Nicolas Dupont-Aignan est un mauvais voyagiste

24/10/2011 11:47

Nicolas Dupont-Aignan est un mauvais voyagiste


Ce vendredi 20 octobre, Nicolas Dupont-Aignan, député l’Essonne et candidat à l’élection présidentielle, était invité sur iTélé.
A la veille du sommet européen de ce week-end, visant à préparer le sommet européen de mercredi, visant lui-même à préparer le G20 des 3 et 4 novembre à l’issue duquel on se décidera peut-être enfin à nous avouer que l’eurozone est foutue, il fut logiquement question du « sauvetage » de l’euro. D’ailleurs, quand on invite « NDA » c’est pour qu’il fasse son numéro eurosceptique. Cela semble amuser follement les journalistes qui n’hésitent pas, pour que le show soit réussi, à tendre eux-mêmes à l’élu gaulliste la verge avec laquelle il les rossera.
C’est ainsi qu’au détour d’une interview pourtant fort sérieuse, une jeune et jolie brune osa cette question confondante de naïveté bourgeoise « comment ferons-nous, si l’euro disparaît, pour voyager en Europe ? ».
Saperlipopette ! Voilà bien une question qu’on omet trop souvent d’aborder, tant nous avons pris l’habitude de parcourir les plages thaïlandaises, d’arpenter la grande muraille de Chine, de flotter sur l’onde de la mer Morte et de batifoler parmi les girafes de Namibie. Comment feront ceux d’entre-nous que l’indigence oblige à se contenter de promenades intracontinentales pour divaguer à leur aise dans une Europe sans euro ?
Voilà bien la question de la dernière chance. La question de l’interviewer qui a compris qu’il n’y en a plus d’autres à poser, et que l’euro est condamné.
Nicolas Dupont-Aignan se souvient quant à lui que tout le monde n’a pas le loisir de se poser ces questions-là. Sans doute a-t-il lu Zygmunt Bauman, et en a-t-il retenu que « ce qui sert de distinction entre ceux qui sont "en haut" et ceux qui sont "en bas" de la société de consommation, c’est leur degré de mobilité, c'est-à-dire leur liberté de choisir l’endroit où ils veulent être »[1].
Non, nous ne pouvons pas tous sillonner l’Europe. Non, nous n’avons pas tous l’heur d’être des « touristes » au sens baumanien. La réponse de NDA fut d’ailleurs sans appel: « pour pouvoir voyager, encore faut-il avoir un boulot ».
Coralie Delaume


[1] Zygmunt Bauman, Le coût humain de la mondialisation, Hachette Littératures, 1999.

Lire et relire:
Trois présidentiables au chevet de l'euro CLICK
Rapide leçon de calcul à l'usage des nostalgiques du franc faible CLACK
Chevènement veut réhabiliter le "roman national" CLOCK





L’Europe repousse la sortie de la crise

24/10/2011 11:36

L’Europe repousse la sortie de la crise


Hier, les dirigeants européens se sont de nouveau réunis pour essayer de trouver une solution à la crise qui secoue la zone euro depuis deux ans. Les annonces ont été repoussées à mercredi. Encore une fois, ils semblent vouloir acheter du temps sans véritablement régler les problèmes.

Une nouvelle victoire pour Angela Merkel

 


Comme d’habitude, la France est venue avec des propositions qui ont été retoquées par l’Allemagne. Les équipes de Nicolas Sarkozy souhaitaient en effet transformer le FESF en une banque et lui faire emprunter à la BCE pour démultiplier sa force de frappe. D’abord, on peut s’interroger sur une solution qui consiste à ajouter une couche de dettes européennes en plus des dettes nationales alors que les marchés sont méfiants à l’égard des dettes souveraines.
En fait, elle permettait de ne pas augmenter les engagements des Etats et revenait à une forme de monétisation déguisée des dettes souveraines, une solution proche de celle prônée par Chevènement. Mais l’Allemagne a dit « nein » et Nicolas Sarkozy a concédé que « ce n’est pas aux chefs d’Etat et de gouvernement de donner quelque instruction que ce soit » à la BCE, réaffirmant l’indépendance de la Banque Centrale Européenne, qu’il voulait pourtant réduire.

En outre, l’Allemagne aurait obtenu de faire accepter aux banques créancières de la Grèce une décote de 50%, plus proche de l’évaluation des marchés. Il y a quatre mois, cette solution était pourtant taboue. Une recapitalisation d’une centaine de milliards d’euros devrait également être entérinée. Reste un point d’incertitude : l’augmentation (ou non) des moyens du FESF. L’Allemagne s’y opposait malgré la pression des marchés, de la France et des eurocrates.

Vers une prolongation de la crise

 


Une telle issue, si elle était confirmée, aurait de nombreuses conséquences. Tout d’abord, elle confirme le discours des alternatifs, qui avaient été parmi les premiers à souligner que la Grèce n’honorerait pas sa dette, et ridiculise les dénis effarouchés du gouvernement. Le discours de NDA à l’Assemblée en mai 2010 prend une dimension prophétique. Il est un des seuls dirigeants politiques à avoir vu juste alors que le déni du PS et de l’UMP est démasqué.
Mais cet accord n’est pas sans poser de nombreux problèmes. Tout d’abord, comme le souligne Hervé Nathan sur son blog, il consacre la suprématie absolue de l’Allemagne qui, après avoir cédé au printemps 2010, dicte son agenda et annonce toujours plus de cette austérité délétère au reste de l’Europe. Suivant l’arrêt de la cour de Karlsruhe, Angela Merkel va soumettre l’accord au Bundestag, le seul à avoir le droit de se prononcer avant la réunion de mercredi.
Le second problème est qu’il est probable que cela repousse une sortie de la Grèce de l’euro. En effet, étant donné qu’Athènes se voit offrir une réduction de 50% de son fardeau, la Grèce va sans doute continuer pendant quelques temps à essayer de suivre les directives européennes. Il serait délicat pour les autorités de quitter l’euro après un tel geste, même si le pays a surtout besoin d’une dévaluation pour relancer son économie. Le supplice de l’euro pourrait durer.

Bref, rien n’a été réglé. Pas de grand saut fédéral, pas de retour aux nations, une décote légitime de la dette grecque, mais absolument aucune initiative pour relancer la croissance et l’emploi, un fonctionnement ubuesque et une mainmise allemande. La zone euro reste dans une impasse.

Laurent Pinsolle

http://www.gaullistelibre.com/2011/10/leurope-repousse-la-sortie-de-la-crise.html#more







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